lundi 25 mai 2009

Tous intéressés ?

Partant de l'hypothèse que les femmes sont des êtres intéressés, il en découle qu'elles portent leur dévolu sur des hommes plutôt riches, avec un statut social enviable, un métier valorisé...
Mais que se passe-t-il lorsqu'elles n'ont plus de raison d'être intéressées ayant, elles-mêmes, acquis tous ces éléments ?
J'ai pu constater, en France et en Asie, qu'elles n'attirent pas pour autant des hommes intéressés (ou pas, d'ailleurs).
Conclusion : les hommes sont intéressés par les femmes intéressées.

mardi 12 mai 2009

Haiku from Ryokan

Yo no naka wa
sakura no hana ni
nari ni keri

Ryokan, in Japanese

Tout autour de nous
le monde n’est plus
que fleurs de cerisier

Ryokan, en français

Les Moomin

J’ai découvert ces personnages débonnaires ressemblant à des hippopotames l’année dernière, lors de mon premier voyage en Finlande. Les Moomin sont présents dans toutes les maisons finlandaises sur des mugs, des taies d’oreillers, des parapluies… Je les ai immédiatement aimés sans même savoir qui ils étaient vraiment. Avais-je fais preuve d’excès de confiance ?
Les Moomin n’ont pas grand-chose à voir avec notre héros national, Astérix, hormis qu’ils aiment festoyer, tout comme les joyeux Gaulois. A part çà, la petite famille Moomin composée de papa Moomin avec son chapeau haut de forme vissé sur la tête, de maman Moomin qui ne se sépare jamais de son tablier rayé et du fils Moomin (le héros), n’a que faire de se battre contre un Empire et de se gaver de potion magique pour y parvenir. Et quand les Moomim se baladent en forêt, c’est pour cueillir des groseilles plutôt qu’aller chasser le sanglier. Ils aiment aussi attendre la pluie pour nettoyer leur vaisselle ou encore vivre sous une tente parce que ce qui est intéressant, « c’est de construire une maison » (pas de l’habiter), déclare le fils Moomin à Melle Snork, sa bien aimée.
Mais c’est pas vrai qu’ils savent super bien skier, car même si M. Brisk leur a donné des cours, ils hibernent tout l’hiver.

La Pie

Il neigeait, ce matin-là, et la hauteur du plafond n’augurait pas une journée lumineuse.

Je décidais de partir à pieds vers une destination (Tapiola) pour laquelle je n’étais pas sûre d’avoir un objectif particulier, sinon que ce nom me rappelait une soupe (Tapioca) qu’appréciait ma grand-mère.

Alors que l’épaisseur de la neige augmentait, les bruits de la ville s’atténuaient. En chemin, je croisais ce petit pont de bois. J’ai pris cette photo en pensant au tableau de Monet, La Pie. C’est vrai que la neige n’est pas blanche.

Une tulipe

Après les Moomin, le design est partout en Finlande et pas seulement en vente, dans les magasins. A l’intérieur des lieux publics, comme ici à la bibliothèque municipale de Turku, on peut admirer des plafonniers en toiles d’araignée, des fauteuils en pétales de tulipier.

Les Finlandais semblent ne pas vouloir oublier la nature, y compris plongés dans la culture.

lundi 4 mai 2009

Mille et un bouddhas

1001 bouddhas vus hier dans les escaliers monumentaux de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris à l'expo Taiwanpics.com où de jeunes artistes taiwanais exposaient leurs oeuvres.

Cela vous donne une idée de mes voyages intérieurs guidés par les philosophes Fabrice Midal, Pourquoi n'y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître ? et François Julien, Les transformations silencieuses.