samedi 12 décembre 2009

D'où sont les vélos?

Indices
C'est le pays du vélo par excellence.
On y fabrique des fromages plus stérilisés qu'en France.

jeudi 3 décembre 2009

D'où sont les vélos ?

Indices
On y parle le chinois, mais ce n'est pas la Chine
Les habitants apprécient par dessus de manger, c'est leur premier loisir
On trouve de tout sur les marchés ouverts même la nuit

D'où sont les vélos ?

Indices
C'est le pays le plus septentrional d'Europe
La nourriture n'est pas la préoccupation première des habitants
Ils apprécient le sauna, le ski et le patinage

Photo prise à Tampere, mars 2009

lundi 21 septembre 2009

Expo contre

Samedi 19 septembre, accompagnée d'Atsuko originaire du Japon, nous sommes tombées sur cette exposition à la Maison de la musique de Nanterre.

Il y avait aussi une photo montage où des vers de terre de toutes les couleurs se tortillaient sous le slogan "United Colors of Pognon".

Désolée pour les crédits photo. Je ne connais pas le nom de l'artiste.

vendredi 24 juillet 2009

Finlande/France

Quelle est la caractéristique des Français, demandais-je à Nelly, 9 ans ? Réponse de la fillette franco-finlandaise quelques secondes plus tard : "Ils ne parlent pas bien l'anglais". No comment.

Comment attache-t-on les vélos en Finlande ? Grâce à un antivol posé sur la roue arrière qui bloque la roue. Ca vous fait marrer parce que ce système n'empêche pas d'embarquer le vélo ? Ouais : en France.

Et d'ailleurs, est-ce que l'on se marre en Finlande ? Ben oui, mais doucement. J'ai eu l'impression de rire plus fort que tous les Finlandais réunis pour vivre en 3D les aventures d'un paresseux, de deux mammouths et d'un tigre (l'Age de glace number 3). Film visionné en anglais sous titré en finnois car en Finlande, les films sont généralement en VO sous titrée, même les films pour les enfants. Heu, cela aurait-il un rapport avec la première remarque de Nelly ?

mardi 21 juillet 2009

Au Mökki

Espoo, le 21 juillet
Ce week-end, j'ai vu un serpent a casquette jaune (tarhakäärme) swinguer dans l'etang vert, des libellules bleues (tytönkorentoja) valser a la surface de l'eau et un lapin dodu (metsäjänis) bondir a cote du chalet (mökki), au milieu de la foret.

Pour en savoir plus sur la Finlande, il y a ce blog :

jeudi 16 juillet 2009

I've got the power

Espoo, le 16 juillet 2009
Savez vous qu'il y a plein de nouveaux Francais en Finlande? Sont ils venus rejoindre le Pere Noel? Pas vraiment. Ils viennent installer un nouveau reacteur nucleaire made in Areva a Olkiluoto.
Mais ici, le nucleaire n'est pas la source majeure de production d'energie qui repose encore beaucoup sur le bois, et de plus en plus sur le vent. D'ailleurs, dans les sondages, les Finlandais preferent l'eolien au nucleaire et surtout, ils peuvent etre des consommateurs acteurs en choisissant leur compagnie de distribution d'electricite en fonction, notamment, des sources de production.

Sources :
Sur la nouvelle centrale nucleaire http://en.wikipedia.org/wiki/Olkiluoto_Nuclear_Power_Plant
http://www.olkiluoto.info/en/ Un blog anti nucleaire
Sur les compagnies de distribution http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Power_companies_of_Finland
Sur les energies renouvelables http://en.wikipedia.org/wiki/Renewable_energy_in_Finland

lundi 6 juillet 2009

Un coeur en ville

Chacun de nous souffre,
connaît des peines,
un peu plus chaque jour,
oiseaux aux pattes blessées,
villes peuplées de coeurs malades.

Qu'il y ait moins de souffrances !
Moins de peines !

L'écriture,
mes amies,
pansent mon coeur.

Largement inspiré de Byun Byung Jun, Cours Bong-Gu !, 2005

mardi 16 juin 2009

Au bonheur des femmes

Depuis deux mois, je suis clouée au sol de cette France qui m'exaspère lorsque je la fréquente trop longtemps. Il fallait absolument que je voyage par la pensée. Alors, ce week-end, au moment même où l'Iran s'incendiait, j'étais plongée dans la lecture de "Broderies" une BD de Marjane Satrapi, plus connue pour "Persépolis" porté au cinéma en 2007 (et vu traduit en finnois).

Les 8 héroïnes, des femmes iraniennes conversant très librement autour d'un thé confectionné sur un samovar, ne rendaient en rien désirable cette destination pour les membres de mon sexe. Par contre, j'y ai découvert la recette du bonheur féminin Made in Iran : être soit une maîtresse, soit une veuve. A médit(h)é !

lundi 25 mai 2009

Tous intéressés ?

Partant de l'hypothèse que les femmes sont des êtres intéressés, il en découle qu'elles portent leur dévolu sur des hommes plutôt riches, avec un statut social enviable, un métier valorisé...
Mais que se passe-t-il lorsqu'elles n'ont plus de raison d'être intéressées ayant, elles-mêmes, acquis tous ces éléments ?
J'ai pu constater, en France et en Asie, qu'elles n'attirent pas pour autant des hommes intéressés (ou pas, d'ailleurs).
Conclusion : les hommes sont intéressés par les femmes intéressées.

mardi 12 mai 2009

Haiku from Ryokan

Yo no naka wa
sakura no hana ni
nari ni keri

Ryokan, in Japanese

Tout autour de nous
le monde n’est plus
que fleurs de cerisier

Ryokan, en français

Les Moomin

J’ai découvert ces personnages débonnaires ressemblant à des hippopotames l’année dernière, lors de mon premier voyage en Finlande. Les Moomin sont présents dans toutes les maisons finlandaises sur des mugs, des taies d’oreillers, des parapluies… Je les ai immédiatement aimés sans même savoir qui ils étaient vraiment. Avais-je fais preuve d’excès de confiance ?
Les Moomin n’ont pas grand-chose à voir avec notre héros national, Astérix, hormis qu’ils aiment festoyer, tout comme les joyeux Gaulois. A part çà, la petite famille Moomin composée de papa Moomin avec son chapeau haut de forme vissé sur la tête, de maman Moomin qui ne se sépare jamais de son tablier rayé et du fils Moomin (le héros), n’a que faire de se battre contre un Empire et de se gaver de potion magique pour y parvenir. Et quand les Moomim se baladent en forêt, c’est pour cueillir des groseilles plutôt qu’aller chasser le sanglier. Ils aiment aussi attendre la pluie pour nettoyer leur vaisselle ou encore vivre sous une tente parce que ce qui est intéressant, « c’est de construire une maison » (pas de l’habiter), déclare le fils Moomin à Melle Snork, sa bien aimée.
Mais c’est pas vrai qu’ils savent super bien skier, car même si M. Brisk leur a donné des cours, ils hibernent tout l’hiver.

La Pie

Il neigeait, ce matin-là, et la hauteur du plafond n’augurait pas une journée lumineuse.

Je décidais de partir à pieds vers une destination (Tapiola) pour laquelle je n’étais pas sûre d’avoir un objectif particulier, sinon que ce nom me rappelait une soupe (Tapioca) qu’appréciait ma grand-mère.

Alors que l’épaisseur de la neige augmentait, les bruits de la ville s’atténuaient. En chemin, je croisais ce petit pont de bois. J’ai pris cette photo en pensant au tableau de Monet, La Pie. C’est vrai que la neige n’est pas blanche.

Une tulipe

Après les Moomin, le design est partout en Finlande et pas seulement en vente, dans les magasins. A l’intérieur des lieux publics, comme ici à la bibliothèque municipale de Turku, on peut admirer des plafonniers en toiles d’araignée, des fauteuils en pétales de tulipier.

Les Finlandais semblent ne pas vouloir oublier la nature, y compris plongés dans la culture.

lundi 4 mai 2009

Mille et un bouddhas

1001 bouddhas vus hier dans les escaliers monumentaux de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris à l'expo Taiwanpics.com où de jeunes artistes taiwanais exposaient leurs oeuvres.

Cela vous donne une idée de mes voyages intérieurs guidés par les philosophes Fabrice Midal, Pourquoi n'y a-t-il pas de chemin spirituel possible sans un maître ? et François Julien, Les transformations silencieuses.

mercredi 29 avril 2009

De Paris au Médoc, 40 et 1 an plus tard

Vendredi 24 avril 2009.
3h03 pour relier Paris à Bordeaux (581 km), 1h10 entre Bordeaux et Moulis-Listrac (46 km) et 1h pour atteindre la chambre d’hôte sis à Moulis-en-Médoc (3 km)… Les allures décélérées de ce voyage et le déplacement terminal vécu sur un mode assimilé au passé : celui du parcours à pied, m’ont permis d’expérimenter une relation à la distance et au temps pour beaucoup, oubliée.

Au milieu des vignobles

Au fur et à mesure de l’approche du point de chute, sous un soleil printanier qui se croyait en été, cernée de vignobles quadrillant les douces pentes du Médoc, s’égrainaient les noms de domaines (château Maucaillou, château Lynch-Bages, Mouton-Rotchild). Ces étiquettes collées sur des bouteilles entreposées dans ma cave prenaient enfin forme.

Accueillie dans le bourg de Moulis-en-Médoc par le cimetière, je pensais entendre des voix me murmurer : « souviens toi que tu vas mourir ! » et les chiens, vociférant sur les terrains clôturés de leurs maîtres, semblaient hurler dans mes oreilles : « souviens toi que tu n’es pas chez toi ! ». Loin de chez moi, c’est sûr, j’y étais et je n’avais pas eu la peine de monter dans un avion, cette fois-ci.

Assoiffée et affamée, je m’installais sur la terrasse d’un magasin multiservices (alimentation, tabac, presse, photocopie et fax). Les autochtones passaient en me saluant tous invariablement par un même « bonjour » : plus polis que leurs chiens ! Sur la terrasse et sous un parasol, on devisait du dernier achat réalisé… en Franc Français. Peut-être pour que les sommes dépensées passent pour plus importantes ?

Du Listrac dans le Médoc

Arrivée à destination, je n’avais pu résister à piquer une tête dans la piscine malgré la fraîcheur de l’eau, salée (SVP !), puis à déguster un verre de Listrac en compagnie d’une voisine mistigri. Ces instants de solitude, apaisant, allaient me faire manquer la messe du soir, le seul moment où je pensais rencontrer d’autres autochtones, après ceux croisés sur la terrasse du multiservice (vous suivez, ou pas ?). Mais sous la nef de l’Eglise Saint Saturnin, construire 400 ans avant mon arrivée sur cette terre, les fidèles ne se bousculaient pas, et ce malgré une communication volontairement moderniste, avec des fascicules disponibles à l’entrée donnant des conseils sur les problèmes de couple et même sur la dépression (une vraie maladie, Sic !). Conseils plus que bienvenus car la moyenne d’âge des fidèles présents à cet office ne devait guère remonter le moral du prêtre.

Un combat de chefs

Un Chinois à la peine

Je revois quelques scènes du documentaire d’Antonioni, La Chine visionné quelques jours plus tôt chez moi, à Nanterre.

Ce que deviennent les banques

Samedi 25 avril 2009, ville de Pauillac.
La Caisse d’Epargne a été reconvertie en cinéma qui s’appelle l’Eden et qui diffuse le film « Slumdog Millionnaire ». Quelle ironie !
- Un film qui nous fait croire que l’on peut tous se marier à des tops modèles et devenir richissime en jouant à « Qui veut gagner des millions ? ». Quel Eden !
- Heureusement que les riches ne sont pas encore tous pauvres !